Le gros chêne pédonculé d’une circonférence de 16 m à la base et d’une hauteur de 18 m a été souvent victime et écimé par la foudre.
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En 1887 des dégradations dues aux intempéries incitent l’Abbé Paris et les habitants d’Allouville à faire des démarches pour que des travaux soient entrepris pour consolider l’arbre. Un bardage de centaines d’écailles de bois sont apposées sur le tronc pour le protéger des pluies et des frimas. En 1988, des travaux sont réalisés pour apporter un soutien au vieil arbre en apposant une structure métallique interne pour le renforcer et une restauration des chapelles est faite. En 1996, pour le 300ème anniversaire des chapelles, les travaux sont terminés. |
Chapelle du haut Dans le tronc de l’arbre qui s’est creusé naturellement, une chapelle a été créée nommée Chambre de l’Ermite.
Chapelle du bas Au niveau inférieur, la chapelle est dédiée à
Notre Dame de la Paix. En 1980, tournage du film de Serge Pénard, « le chêne d’Allouville ou ils sont fous ces normands ». |
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C’est ici que naquit Pierre BELAIN d’Esnambuc, père des Antilles Françaises. Né au manoir de Quenonville, il fut baptisé le 9 mars 1585 en l’église Saint-Quentin d’Allouville. A l’âge de 18 ans il s’embarque sur un voilier de 45 tonneaux «le « Petit Orguy » qui fait route vers le Brésil. Pendant une quinzaine d’années, il mènera une rude vie de corsaire.
En 1620 le manoir est vendu. En 1620 le Capitaine d’Esnambuc achète
un navire de 80 tonneaux « La Marquise » pour faire de nouveaux
voyages. En 1623, il revient au Havre et achète « L’Espérance
», un bateau de 100 t avec lequel il débarque sur l’île
de St Christophe en 1625, île habitée par les caraïbes. Il
fera de cette île le point de départ de la colonisation française
aux Antilles. En 1935, il prend possession de la Martinique et fait construire
le fort Saint Pierre.
Il meurt en 1637 emporté par la fièvre.
Notre passage à Allouville le 14 septembre 2009