J'ai rencontré seulement 17 espèces en Bretagne sur les 36 espèces bretonnes existantes. Il me reste donc encore la possibilité d'être émerveillé par de nouvelles espèces et très certainement sans avoir à aller très loin. Quand on sait que le monde des orchidées comprend plus de 900 genres connus et plus de 20 000 espèces dans le monde, le nombre d'espèces en Bretagne parait insignifiant. Mais quelle joie de rencontrer ces orchidées quand le printemps est arrivé. Chaque année, c'est comme un besoin d'aller voir si elles sont toujours là et de constater si le nombre de leurs floraisons a évolué. C'est toujours un bonheur de faire une photo d'une belle orchidée.
Et puis l'hiver on s'occupe à choisir et à classer les clichés. C'est exactement ce que je viens de faire cette année...
Structure des fleurs
Les fleurs ont 3 pétales, 3 sépales, 3 étamines et 3 carpelles.
Ce sont des fleurs zygomorphes c'est-à-dire que chaque fleur présente une symétrie bilatérale. Elle est hermaphrodite car elles ont les 2 organes mâle et femelle.
Le Labelle est un pétale différent et souvent plus grand que les 2 autres pour permettre aux insectes de se poser.
Les fleurs en grappe ou en épi commencent à fleurir de bas en haut.
Les feuilles
Les feuilles sont d'aspect très variable, lancéolées ou arrondies, fines ou larges, petites ou très grandes, uniformes ou tachetées. Pour certaines espèces comme celles du genre dactylorhiza, la photo des feuilles surtout à la base de la plante est indispensable pour un identification.
Les tiges sont parfois très courtes, quelques centimètres pour Liparis loeselii et peuvent atteindre un mètre pour certaines espèces de Dactylorhiza.
La partie souterraine
Je ne peux pas en parler vraiment car je n'ai jamais osé déraciner une orchidée et mettre en péril la vie de ces magnifiques plantes si rares.
Ma documentation me dit qu'il y a des espèces à tubercules (Dactylorhiza, Orchis, Ophrys), d'autres espèces à rhizome (Epipactis, Céphalanthere, Limodore) et d'autres à pseudobulbes (Liparis)
La pollinisation
Sur Ophrys apifera, quand le pollen arrive à maturité les pollinies se détachent du gynostène et restent suspendues au bout d'une caudicule fine. Si aucun insecte pollinisateur ne vient visiter la fleur, les pollinies finissent par retomber sur le stigmate et l'autofécondation peut se faire ( cas particulier de cet Ophrys).
Lorsqu'un insecte vient butiner dans l'espoir de trouver du nectar, les pollinies se collent à sa tête, son dos ou à ses pattes et celui-ci ira sur une autre fleur.
Mes Livres
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J'ai une petite préférence pour le 1 Les Orchidees de France qui traite bien le sujet avec des cartes illustrant l'abondance de chaque espèce par département.
adresses
Le forum Ophrys http://ophrys.bbactif.com/
Commentaires
Publié le 5 avril 2018