Le genre Anacampseros
Anacampseros est maintenant un genre de la famille des Anacampserotaceae, cependant jusqu'à 2010 il était considéré comme un membre de la famille des Portulacaceae. Ce sont toutes des plantes vivaces. Certaines espèces forment un petit caudex (A quinaria) ou une racine tubéreuse.
Les feuilles sont succulentes de forme lancéolée ou arrondie. Elles sont disposées de façon alternée sur les tiges.
Les fleurs ont 2 sépales et 5 pétales de forme arrondie ou lancéolée, de couleur rouge, rose ou blanche. Elles s'ouvrent souvent en fin de journée uniquement si celle-ci est ensoleillée. Les nombreux étamines au nombre de 5 à 45 sont attachés aux bases des pétales. Le style est divisé en trois stigmates de couleur blanche.
Le fruit mûrit en une capsule uniloculaire à trois valvules qui contient de nombreuses graines.
En culture, l'hybridation est difficile à cause de l'auto-pollinisation et de l'élimination du pollen avant même que le bourgeon s'ouvre. La fécondation se fait souvent avant que la fleur s'ouvre.
Quand une fleur s'ouvre, le pollen est déjà mature et les trois stigmates sont réceptifs. Anacampseros est une plante autofertile.
Le genre Avonia
Les plantes n'ont pas de feuilles vertes comme Anacampseros et sont couvertes d'écailles. La forme de ces écailles contribura à identifier les espèces. Anacampseros comptonii a des feuilles vertes et un joli petit caudex et Avonia quinaria a également un caudex mais des écailles blanches et aucune feuille verte.
Le nombre d'étamines peut atteindre 80 pour A quinaria.
Dans leur milieu naturel, ces plantes que l'on trouve dans des milieux arides, poussent souvent dans des cuvettes qui sont remplissent d'eau pendant parfois plusieurs jours lorsqu'il pleut. En revanche elles sont au sec parfois pendant de longues périodes. C'est pourquoi en culture, on peut les faire attendre longtemps et les arroser abondamment lors des journées chaudes.
Le genre Grahamia
Une plante très proche d'Anacampseros par sa fleur et ses fruits identiques, c'est la raison de son classement dans la même famille. On ne peut la rencontrer qu'au Mexique, en Argentine ou en Australie.
Les tiges aériennes sont plus fines et plus ou moins boisées avec des entre-nœuds visibles. Ces tiges sont beaucoup moins charnues que celles d'Anacampseros.
Les Fleurs - Avonia et Anacampseros
Voici quelques fleurs d'Anacampseros et d'Avonia. Les pétales ont soit une forme arrondie soit une forme pointue avec les formes intermédiaires. Le nombre d'étamines est variable d'une espèce à une autre.
en Bas : (1) A. sp (2) A. rufescens 'Sunrise' (3) A. baeseckii (4) A. sp (5) A. quinaria ssp. alstonii
Deux sites
permettent de suivre la classification actuellement retenue.
ThePlantlist.org /pour anacampseros
Distribution
Livres
1
2 
(1) Très beau livre de Gordon Rowley
Dommage que celui-ci n'est pas été réédité car il devient introuvable aujourd'hui. Heureusement , j'ai le mien.
(2) Illustrated Handbook of Succulent Plants: Dicotyledons, trés beau libre édité par Urs Eggli en 2004. Un livre que j'aimerais posséder.
Avonia - Les tiges
Voici quelques formes de tiges qui mettent en évidence les écailles qui les couvrent.
De gauche à droite en Haut : (1) A. Avonia quinaria ssp. quinaria (2) Avonia quinaria ssp. alstonii (3) Avonia papyracea (4) Avonia quinaria ssp. alstonii
En Bas : (4) et (5) Avonia recurvata ssp. buderiana (3) et (4) Avonia ustulata
Avonia - Clés de détermination
Commentaires
Dans ma collection, Avonia quinaria ssp. alstonii possède bien des tiges recouvertes d'écailles disposées en ligne droite. En revanche, j'ai bien deux Avonia quinaria ssp. quinaria qui présentent des écailles disposées en spirale mais j'ai deux autres plantes qui possèdes des écailles disposées en ligne droite (in straight rows) qui malgré tout produisent des fleurs de couleur carmin bien caractéristique de la sous espèce ssp. quinaria.
D'autre part, mes plantes proviennent d'achat ou d'échanges, j'ai conservé l'étiquetage reçu avec celles-ci mais j'essaie actuellement de rechercher les anomalies.
N'obtenant jamais de graines à partir de mes plantes d'Avonia quinaria, j'ai longtemps pensé que je devait posséder plusieurs plantes pour permettre une pollinisation croisée. Mais les pollinisations manuelles restaient toujours sans résultats et dernièrement l'une d'entre elles m'a donné un fruit et quelques graines que je vais semé cette année. Donc je pense maintenant que Avonia quinaria doit être autofertile lui aussi mais quand il le désire.
Publié le 5 mars 2017